” Debout devant son établi en bois, au milieu d’outils en tous genres accrochés aux murs, Eric Voisard est à l’œuvre. Méticuleux, appliqué. A la fois concentré, et perdu dans des pensées qui semblent guider ses mains le long des veines du bois d’ébène qu’il est délicatement en train de faire revivre. Sur l’étain auquel il tente de redonner son brillant. Là, dans son petit atelier de la rue Barralis, il ne voit plus, n’entend plus le tumulte extérieur.