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Fête du Voeu de Nice


Longtemps, les hommes furent démunis devant le fléau des épidémies. Elles suscitèrent d’ailleurs des réactions contradictoires, de l’hystérie collective à l’éclosion de nouvelles fraternités, concrétisées par les confréries de Pénitents. La dernière qui ait laissé une trace dans la mémoire collective niçoise s’y inscrit en négatif : c’est le choléra qui, en 1832, menaçait Nice et en fut écarté par la conjonction, du moins le comprit-on ainsi alors, de l’intercession divine et de la médecine des hommes. Cette frayeur laissa dans la pierre un souvenir magnifique, l’église du Vœu, et une tradition, la procession solennelle.