C’est auprès des plus anciens bergers, qui n’ont jamais vu le loup disparaître, dans certaines régions d’Italie, que Cristian, berger d’une quarantaine d’années, s’est forgé une « culture du loup », sur laquelle il s’appuie pour protéger son troupeau. Il s’est doté de deux meutes de chiens, des « pastore della Sila », qu’il a choisis avec soin, pour tenir le loup au loin. La Provence l’a rencontré dans sa ferme, en Toscane.
« Entre loups et chiens de troupeaux, une confrontation très intense »
Comment mieux protéger les troupeaux des attaques de loup, dans les alpages ? Pour Laurent Garde, directeur adjoint du Centre d’études et de réalisations pastorales Alpes-Méditerranée (Cerpam), basé à Manosque, associer une meilleure gestion des chiens de protections aux tirs de « prélèvement », qui permettent d’abattre des loups, donnerait des résultats efficaces. « En meute, des chiens peuvent réussir à acculer un loup », estime-t-il. Interview.
