Sur les hauteurs des montagnes du Queyras, Grégoire Guillot vit en fusion avec son troupeau de brebis. Ce berger de 39 ans porte un amour absolu à sa profession, même si les problématiques actuelles le plongent dans une angoisse permanente. À commencer par le loup, qui s’est encore attaqué à son troupeau la nuit du 27 août. 10 brebis sont mortes, 20 ont disparu. S’il ne les retrouve pas, elles ne donneront pas lieu à indemnisation. Une double peine qui mine le berger. Pour réduire les possibilités d’attaque, il s’appuie sur le travail de ses six chiens de protection et espère un assouplissement du cadre réglementaire des tirs de défense. Car le loup rode toujours autour du troupeau.