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Pas cher, bio, local : le supermarché coopératif est-il une solution face à l’inflation ?


A Avignon, dans le quartier des Rotondes, l’épicerie coopérative GEM la Coop existe depuis 2019. Elle compte 300 adhérents qui donnent de leur temps pour profiter de produits bios, locaux et bons marchés.
Le principe est simple : chaque client adhère à l’association, il paie une petite cotisation et donne trois heures de son temps, chaque mois, pour faire fonctionner la boutique.
Il peut être amené à tenir une caisse, gérer la relation avec les producteurs de la région, aller chercher le pain à vélo… Tout ce qui a trait à la tenue d’une épicerie traditionnelle sauf que celle-ci est gérée par des bénévoles. La marge commerciale peut ainsi être réduite à 10%, juste ce qu’il faut pour payer les charges courantes. L’épicerie ne cherche pas à réaliser des bénéfices. Résultat : les produits sont moins chers que dans des enseignes commerciales et les producteurs peuvent être davantage rémunérés.
Le modèle s’inspire de Park Slope Food Coop, créé en 1973 à New York et qui compte désormais 16.000 adhérents. En France, il existe une soixantaine d’épiceries et de supermarchés créés d’après ce modèle.